Le principe

Einstein disait : un problème sans solution est un problème mal posé ! Une évidence qu’on oublie quelques fois : le problème est la raison première de devoir le résoudre. Faire connaissance avec lui, prendre le temps d’en examiner les contours, sans arrière-pensée de solution, est la meilleure attitude à adopter. Bichonnez-le, invitez-le dans vos réflexions et amenez-le à vous révéler « ce qu’il a dans le ventre ! ». Il va vous étonner.

La méthode

Commençons par le début. Pour qu’un problème se dévoile, considérez-le comme un tout observable de différents points de vue. Evitez à tout prix la tentation de vous pencher sur les raisons du problème car si vous le faites dans cette phase, elles vont occulter les aspects cachés du problème et votre observation va tourner court ; vous ne récolterez plus les nombreuses informations qui vous auraient permis de bien poser le problème, comme le recommande notre ami Einstein.

3 questions à vous poser pour pouvoir déclarer que « cette chose est un problème »

1. Comment se manifeste-t-elle ?

2. Pourquoi est-ce un problème ?

3. Quelles sont les conséquences prévisibles si « on ne fait rien » ?

Les réponses obtenues à ces 3 questions vont vous livrer la clé pour savoir s’il faut continuer ou non à faire connaissance avec «  le problème ». Imaginons qu’il faille continuer…

La phase suivante consiste à soulever le voile qui cache plus ou moins bien la vraie personnalité du problème. En cas de besoin, voici une nouvelle batterie de questions qui vous aideront à poursuivre votre enquête.

5 questions pour s’imprégner du problème

1. Dans quelles circonstances le problème apparaît ?

2. Qui est touché par le problème ?

3. Quand le problème a commencé ?

4. Y a-t-il un phénomène de redondance ?

5. Quels sont les risques générés par le problème ?

Leur mission est d’éclairer les contours du problème en vue de découvrir l’emplacement exact où il faudra investiguer. A ce stade, il ne s’agit surtout pas de se préoccuper des causes et des raisons dudit problème et encore moins de se mettre en quête de solution. Il sera toujours temps de le faire au moment opportun.

Et vous, à quel moment vous préoccupez-vous des causes ? Avez-vous déjà essayé de faire autrement ?

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